Que signifient les sigles T1, mf, fd, etc.?

$\Reponse$ En 1990, lors d'une réunion d'utilisateurs de \TeX, à Cork, il a été décidé de développer une table de codage particulière pour les polices de \TeX. Cette table contient des signes diacritiques et un certains nombre de symboles qui permettent de composer des textes dans un bon nombre de langues européennes.

Ce codage s'appelle T1 (parfois Cork encoding), et l'ancien codage de \TeX s'appelle OT1 (Old T1). Les autres codages (U, etc.) concernent des polices particulières et/ou des polices qui ne respectent ni T1 ni OT1.

Les polices « standard » de \TeX qui respectent ce codage s'appellent fontes EC (pour european coding). Les fontes DC étaient une pré-version des fontes EC. La phase de mise au point des fontes EC ayant duré un certain nombre d'années, on s'y perd un peu.

Les fontes TC (text companion) contiennent un certain nombre de caractères textuels utilisés en mode mathématique. À l'origine, D. Knuth prenait ces caractères dans les polices textes normales, mais cela pose des problèmes si vous essayez d'utiliser d'autres polices de texte. C'est pour cela qu'on préfère maintenant les mettre à part.

Tout ce qui vient d'être vu concerne les problèmes de codage.

Pour les pk, mf, etc. voici un rapide aperçu de la question :

NFSS, c'est la manière dont \LaTeXe sélectionne une police. \LaTeX ne le faisait pas assez proprement, alors on a fait le ménage. Un fichier fd dit à \LaTeXe quels sont les fichiers mf à utiliser pour telle police, dans telle taille, dans telle famille et avec telle variation. C'est avec ce fichier que vous dites à \LaTeXe de prendre la version sans empattement dans tel fichier, la taille 9pt dans tel autre, et le gras dans ce troisième fichier.

En tout état de cause, tfm et fd sont indispensables à la bonne marche de \LaTeXe. Les mf sont indispensables à la création des tfm et des pk, et les pk sont indispensables à la visualisation et à l'impression.